top of page

Les Cépages rouges : Gamay

Dernière mise à jour : 7 mai 2020


Provenant d’un croisement entre le Pinot noir et le gouais, le cépage du Gamay est l’un des plus vieux cépages, recensés dans le monde, puisqu’on le mentionne en France dès le Moyen-Age. A cette époque présent dans toute la Bourgogne, Philippe le Hardy, duc de Bourgogne, ordonne d’arracher tous les pieds de Gamay jusqu’à Mâcon, car plus productif que le Pinot noir, il était favorisé par les vignerons, qui préféraient la quantité au détriment de la qualité.

Grappes généreuses de Gamay
Grande productivté du cépage du Gamay

Aujourd’hui, c’est dans le Beaujolais, que le Gamay a acquis ses lettres de noblesses. C’est d’abord le Beaujolais nouveau qui, à partir de 1951, fait connaître ce cépage dans le monde entier, créant un véritable événement autour de son arrivée chez les cavistes, chaque année le troisième jeudi de novembre.




Puis, de grands vignerons, tels que Marcel Lapierre à Morgon, ont cherché à comprendre ce cépage, pour en faire de grands vins de garde, fruités structurés par des tanins souples.

Un des chouchous de Rouge aux Lèvres, le Morgon de Lapierre est d'ailleurs l’un des grands classiques des cours d'oenologie donnés par le Club.


Le Gamay est un cépage relativement léger et très fruité, libérant des arômes de petits fruits rouges et d’épices. En vieillissant, il donne des vins complexes, plus épicés et offrant des arômes de fruits plus noirs.


En France, ce cépage est donc majoritairement présent dans le Beaujolais (Saint-Amour, Moulin-à-vent, Brouilly, etc), mais on le retrouve également beaucoup dans le Mâconnais et en Loire.


Dans le reste du monde, il est répandu en Italie (Val d’Aoste) et en Suisse (Valais). On le cultive également en Espagne, au Portugal, ou encore en Australie.

16 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page